Par ces temps qui courent, les histoires ou les épargnants perdent une partie ou l’entièreté de leurs capitaux en assurance-vie ne manque pas.
C’est dit, que ce type de placement présente de nombreux inconvénients qu’ils usent de connaître avant de s’aventurer sur ce terrain.
L’assurance-vie : la chute vertigineuse des taux d’intérêt
De moins en moins, les contrats d’assurance-vie offrent des intérêts alléchants.
Vous n’avez qu’à observer la courbe de taux d’intérêt proposer pour un placement sur les comportes en euros.
En 2013, les épargnants pouvaient profiter d’une croissance de 2,80 % de leur capital.
En 2020, la poire à été coupée en deux et avoisine maintenant les 1.10 % de rendement.
Vous pouvez cependant compter sur les placements en unités de compte qui sont moins affectés par la baisse des taux d’intérêt.
Assurance-vie : quand le cumule des frais ronge vos capitaux
C’est toujours désagréable lorsque vous vous attendez à recevoir plus d’argent et que vous en recevez au final moins.
Avec l’assurance-vie, c’est presque toujours le cas, car le rendement proposé n’est pas celui dont vous allez bénéficier à la fin du contrat.
En effet, de nombreux frais viennent diminuer le rendement brut de votre placement.
Il s’agit entre autres des charges :
- D’entrer ou de souscription
- De versement qui s’applique à chaque dépôt effectué
- D’arbitrage pour les opérations de modification de votre contrat
- De gestion du contrat
Vous pouvez donc imaginer le dégât que peut causer le cumul de tous ces frais sur vos épargnes en assurance-vie.
Assurance-vie : votre épargne n’est pas à l’abri d’une crise
Le placement en assurance-vie au travers du support des unités de compte offre des rendements intéressants, mais présentent d’importants risques.
Placer son argent sur les unités de compte, c’est acquérir des actifs financiers des entreprises qui sont assez volatiles de par leur nature.
Autant, ils peuvent permettre de générer des gains autant, on peut perdre tout son argent tout bonnement surtout par ces temps de crises répétées.
Assurance-vie : des avantages fiscaux discriminatoires
Avec l’assurance-vie, vous êtes imposable à 7,5 %, n’est ce pas une bonne nouvelle ?
Oui, mais cet avantage n’est applicable que pour les placements longs terme et d’un montant en dessous de 150 000 euros.
Si vous devez liquider votre contrat avant les 8 années de maturation, vous allez devoir payer des impôts et pas des moindres.
Sur les contrats souscrits entre la période du 26 septembre 1997 et la même date de l’année 2017, il est prélevé 35 % et 15 % respectivement pour un retrait avant 4 ans et dans l’intervalle de la quatrième et de la huitième année.
Si vous avez souscrit à votre contrat après le 26 septembre 2017, un retrait avant la huitième année vous contraint à un taux d’imposition de 12.8 %.
Derrière cela, il faut savoir que vos gains avec l’assurance-vie sont toujours soumis au prélèvement des participations sociales à un taux de 17,8 %.
Moweb Myio
En définitive, l’investissement en assurance-vie présente un grand nombre d’inconvénients. Si vous vous y prenez mal, vous pouvez perdre tout ou partie de vos épargnes.
Mais, si cette solution est adulée par les Français, c’est peut-être parce que ses avantages contrebalancent les risques qu’elle peut présenter.